Concours d’écriture : Félicitations aux 4e B !

Les élèves de 4eB ont participé au grand concours d’écriture organisé par les éditions Bayard, et ils font partie des lauréats… Une belle récompense pour ce travail de rédaction, suivi d’un comité de lecture qui a permis de sélectionner le texte envoyé aux organisateurs du concours.

Vous êtes curieux de prendre connaissance de ce qu’ils ont écrit ? Voici donc le sujet du concours et ce que les 4e B ont imaginé. Bravo à eux !

Cliquez ICI pour découvrir le sujet du concours : il s’agissait d’inventer la suite d’un début de roman.

Et maintenant, le texte des 4eB : bonne lecture !

« Roanne ne savait que faire. Elle ressortit son téléphone, ayant encore un espoir d’y trouver du réseau pour appeler sa mère, mais c’était peine perdue. De plus, elle venait de recevoir la notification indiquant qu’il ne lui restait que dix pour cent de batterie. Quelle poisse ! La chose rapide lui repassa entre les jambes mais cette fois, elle ne rata pas son coup. Roanne sentit ses pieds glisser sur le sol humide, et quelques secondes plus tard, elle se retrouvait allongée dans une immense flaque d’eau. Elle se redressa péniblement et vit avec horreur sa valise gisant à côté d’elle, trempée. Oh non, pas ça, pas sa tablette et ses chargeurs ! Sans eux, elle n’avait aucun moyen de rester en contact avec le monde extérieur. Mais il lui restait encore une chance : l’écran de son téléphone affichait une barre, signifiant qu’elle avait enfin du réseau. Il se mit soudain à sonner : la chanson « Alexandrie, Alexandra » de Claude François retentit, signe que quelqu’un cherchait à la joindre. Peut-être était-ce sa mère qui s’était enfin rendue compte de l’énorme erreur qu’elle avait faite en l’envoyant ici, et qu’elle voulait que sa fille rentre à la maison ? Mais le numéro qui s’affichait lui était totalement inconnu. Mais soudain, elle se dit que ce ne pouvait être que son oncle. Au moment où elle s’apprêtait à décrocher, l’écran s’éteignit brutalement. Plus de batterie. Roanne était perdue, elle avait froid, son ventre criait famine, elle était trempée jusqu’aux os et elle était exténuée. Elle n’allait pas tenir longtemps comme ça. La lumière jaune des phares d’une voiture surgit devant elle et l’aveugla. La voiture s’arrêta. Un homme quinquagénaire en sortit et vint se poster en face de Roanne. Il était vêtu d’un sarouel délavé à motifs, d’une veste de chasseur et de bottes de pluie d’un jaune vif. Roanne se sentit apeurée mais d’un côté cet homme ne lui inspirait aucune crainte.

  • Bonjour, je suis Pierre, fit-il en lui serrant la main. Pierre Kierzic. Et tu dois être Roanne, n’est-ce pas ? Excuse-moi du retard.

Enfin ! Son oncle était venu la chercher. Après une discussion des plus banales, elle reprit sa valise trempée pour la glisser dans le coffre et s’installa à l’avant de la jolie Fiat 500. Roanne le connaissait à peine et pourtant elle semblait le connaître depuis toujours. Au moment où Kierzic allait démarrer la voiture, elle remarqua un détail qui fit tout basculer. Sa main. Il lui semblait que sa mère lui avait parlé d’un tatouage que son oncle et elle avaient en commun : une mouette sur la main droite. Mais la main qu’elle voyait devant elle ne comportait aucune mouette. Et soudain Roanne comprit que ce n’était pas l’oncle Kierzic. Elle était dans la voiture d’un inconnu ! »